Avez-vous déjà pu expérimenter combien vous êtes attachés à vos objets ? A vos petites habitudes ? Vos routines ? Vos croyances ? Etc.
Si bien que quand il s'agit de vous en séparer, de les changer, de les remettre en question, de vous remettre en question, cela semble difficile, insurmontable ?
Tout dernièrement, j'ai pu expérimenter cet état lors d'un séjour dans le Sud de la France (ce qui d’ailleurs a suscité en moi l'envie d'écrire sur le sujet).
Pour la première fois de ma vie, j'ai subi le vol d'un téléphone (le vol s'est fait en douceur, sans agression Dieu merci) ! Je vous épargne la partie concernant les démarches entreprises suite au vol...
Vous devez juste savoir que ce téléphone, je l'avais acquis à la sueur de mon front. Cela ne faisait pas longtemps que je l'avais. J'avais pris mon temps pour le choisir, cela faisait un moment que je le voulais. (Bref, je l'aimais).
Suite au vol, je me suis retrouvée avec un téléphone autre que celui auquel j'étais habituée : un très bon téléphone d'ailleurs ! Mais quelque chose clochait, je devais me sentir heureuse d'avoir un nouveau téléphone, mais rien n'y faisait. Le fait était là : mon ancien téléphone me manquait... Si bien que, je passais mon temps à dévaloriser les fonctions du nouveau, à le comparer avec l'ancien.
Au bout d'un moment et surtout à force d'y penser, je me suis rendue compte du ridicule de la situation : je m'étais tellement habituée à l'ancien téléphone que j'en étais arrivée à le considérer comme un être à part entière (un membre de la famille quoi, avec une place importante dans ma vie) !
Ce fut le déclic. A ce moment précis, j'ai décidé de considérer le nouveau venu autrement. Je l'ai accepté tel qu'il était et je lui ai même trouvé de nombreux avantages.
Ce cas est un exemple parmi tant d'autres. Ce récit se réfère à un objet mais cela aurait très bien pu être un changement par rapport à une habitude, une routine, une certitude profondément ancrée en nous...
Tout cela pour vous dire que dans la vie, il faut apprendre à se remettre en question, à se défaire de la manière dont on est conditionné, se défaire de toutes futilités en les remettant à leur place (celle de la futilité).
De nos jours, on passe tellement de temps (une bonne partie de notre vie) sur nos appareils, sur des applications, sur des réseaux sociaux si bien que quand on en arrive à les perdre, à être coupés d'eux, (ne fut ce que pendant un moment), on ressent comme un manque, un vide qu'on veut combler sur le champ !
Et si, au contraire nous voyions ces coupures comme des occasions de profiter de la vie (la vraie), des occasions pour se renouveler (dans tous les sens du terme) et avancer.
La vie a tant à nous offrir, c'est à nous d’apprendre à recevoir (à donner aussi). C'est à nous d'en faire une habitude.
La vie a tant à nous offrir, c'est à nous d’apprendre à recevoir (à donner aussi). C'est à nous d'en faire une habitude.
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